1122 route de sauveclare, Domaine des vignes rouges, 83510 Lorgues

Association Collaboration à la Santé Publique du Burkina-Faso

NOTA BENE : Veuillez noter que ce site est en construction. Merci de votre patience et de votre confiance.

 

Notre association a été créée en 2012 mais nos activités avaient démarré en 2008.

Nous sommes reconnus d’utilité publique depuis 2021 et sommes bien entendu une association à but non lucratif (loi 1901).

Nous avons obtenu ce statut malgré la modeste ampleur de notre association car nous avons, semble-t-il,

beaucoup  intéressé le Ministère des affaires étrangères qui a trouvé notre projet original et très pertinent.

Un de leurs membres nous a sollicités pour le rencontrer et nos échanges ont été très riches d’enseignement.

Nous en espérions une partie de notre financement mais cela n’a hélas pas été le cas.

Cette rencontre nous a cependant permis d’obtenir la RUP :  Reconnaissance d’Utilité Publique ce qui est déjà beaucoup

car très peu d’associations de notre envergure y accèdent

A noter que ce statut donne droit à une déduction fiscale à hauteur de 66% des dons effectués,

déduction réalisée directement du montant de l’impôt à payer.

Il nous donne par ailleurs droit aux legs ce qui est un avantage considérable

Nous comptons  à ce  jour près de  400 adhérents.

Nous avons  un Conseil d’administration composé de  12  personnes avec  un bureau (Président, secrétaire et trésorière).

 

Tout d’abord quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes

  • Le Burkina-Faso comptait 4 Millions d’habitants en 1960, il en compte 23 Millions à ce jour et l’on en prévoit, si rien de plus n’est fait d’ici-là, 45 Millions à l’horizon 2050  qui arrive  à grands pas.
  • A titre de comparaison c’est comme si la  population française était passée  de  50 Millions  en 1960 à …550 Millions en 2050 !!

D’autres chiffres encore plus impressionnants dans les pays avoisinants :

Au Nigeria  la population était de 45 Millions en  1960.

Elle est de 222 Millions actuellement et les prévisions pour 2050 sont alarmantes avec une estimation aux alentours de  400 Millions puis 550 Millions en 2100 faisant de ce pays le  3ème pays le plus peuplé au monde après l’Inde et la Chine!

La Côte d’Ivoire a vu sa population se multiplier par 3 ces trente dernières années!

Ouagadougou (capitale du Burkina) compte 3 Millions d’habitants à ce jour et voit sa population s’accroitre de 200.000 personnes / an (démographie galopante et exode rural se cumulant).

Au Burkina 50% de  la population a moins de 15 ans et 75 % moins de  30 ans.

Leur avenir paraît sombre puisqu’on prévoit qu’un jeune sur 8 seulement trouvera du travail.

Les spécialistes parlent de bombe démographique.

Or, au Burkina-Faso, il « suffirait » de faire accéder, chaque année jusqu‘en 2050, 2% des femmes en âge de procréer (soit 100.000 femmes) à une contraception efficace et à longue durée d’action (implants contraceptifs, stérilets, Sayana-Press…) pour que ce chiffre soit « réduit »  à 32 Millions à cette échéance.

Ensuite La Santé publique a pour but de prévenir afin d’éviter de devoir soigner ce qui est beaucoup plus coûteux (1 euro investi dans la prévention en fait économiser 10 en soins).

Comme le dit l’adage médical : mieux vaut prévenir que guérir.

Cependant quand  on voit les problèmes énormes de ce pays dans de nombreux domaines (malnutrition, voire famine  à certaines périodes, santé, éducation, extrême pauvreté, illettrisme …)  pourquoi s’intéresser à la contraception qui peut sembler un problème de pays « riches »?

En réalité  la Planification Familiale est la SEULE activité qui a un impact direct ou indirect sur tous ces fléaux et agit sur tous les items des OMDD (Objectifs du Millénaire pour le Développement Durable)  définis au sommet de New York  par l’ONU  en 2000 soit:

– Réduire la morbidité et la mortalité infantile (moins un couple a d’enfants mieux ils les nourrissent et les soignent)

–  Améliorer la santé maternelle (les grossesses et allaitements nombreux sont la source de graves problèmes de santé pour les femmes) et réduire la mortalité.

– Lutter contre l’extrême pauvreté et la faim.

– Augmenter le taux de scolarisation.

Une famille avec peu d’enfants peut plus facilement les envoyer en primaire et d’autant plus au collège qui est dans la plupart des cas payant.

Le bagage scolaire est la base  essentielle de l’essor d’un pays.

–  Réduire les inégalités liées au genre par l’émancipation de la femme.

La maitrise de leur  natalité est le socle  de cette émancipation.

Prévenir de nombreuses maladies endémiques (Paludisme, Gastro-entérites parfois mortelles, Infections pulmonaires, Méningites, …) dont la cause première est la malnutrition.

Dans le domaine de la transmission du VIH  « mère-enfant » la PF  est trois fois plus efficace que tous les traitements (coûteux) que l’on peut prescrire aux femmes enceintes porteuses du VIH.

Préserver l’environnement.

Permettre que des groupes différents collaborent pour favoriser les échanges et la connaissance de l’autre.

C’est bien le cas dans notre activité car en l’occurrence nous permettons que les groupes religieux ou traditionnels travaillent de concert avec des parents d’élèves, des structures de santé, administratives, scolaires etc…

Ces rencontres enrichissent tout le monde et permettent de solutionner de nombreux problèmes.

Enfin elle est, à bas coût, un excellent moyen de prévention de l’immigration dite économique  et climatique qui semble inéluctable vu la situation socio-économique des pays d’Afrique de l’Ouest en particulier.

Dernier  point : une grande famille n’est plus une »assurance retraite » comme c’était le cas avant  du fait que la population s’accroit très vite et ne trouve plus assez  de terres cultivables (d’autant que le changement climatique rend impropre à la culture de nombreux hectares). C’est le problème de la « saturation » des terres.

Auparavant  un famille qui avait 6 enfants pouvaient estimer qu’une fois adultes ils exploiteraient chacun 1 hectare (ou plus) alors qu’actuellement ils se retrouvent 6 ou 8 pour exploiter un , voire deux hectares et sont donc tous pauvres.

POURQUOI  AU BURKINA-FASO

Nous avons fait ce choix principalement parce que notre président œuvrait déjà dans ce pays auparavant, pour une autre association, dans le domaine des soins aux enfants dans les écoles.

Cela a facilité les échanges et accords avec les autorités sanitaires de la région pour mettre en œuvre ce travail de régulation des naissances

Par ailleurs ce pays est francophone ce qui facilite bien la communication.

De plus en 2008 (début de nos activités) ce pays était sécure, très accueillant.

La population l’est toujours autant malgré la forte présence du terrorisme dans ce pays depuis 2015

A majorité de confession musulmane modérée le pays est globalement très ouvert  à la planification familiale.

Le Burkina-Faso est un des 10 pays les plus pauvres au monde avec un taux de natalité très élevé qui entraine une demande très forte des femmes (en particulier) pour la contraception.

On se souvient que lors d’une rencontre dans un village les femmes dansaient quand on a parlé de notre projet de travailler dans le domaine de la contraception.

Notre président ayant effectué un DIU (Diplôme inter-universitaire) de Santé Publique en PVD (Pays en Voie de Développement) il a vite compris la nécessité de cette action et, connaissant déjà les cadres de santé de la région a pu établir, après étude du terrain et échanges fructueux avec les responsables régionaux et nationaux, cette activité en 2008

 

Présentation du pays

Le Burkina-Faso est  un pays au cœur de l’Afrique de l’Ouest, enclavé, sans zone côtière, entouré du Mali au Nord et  à l’Ouest, du Niger  à  l’Est et du Bénin, Ghana, Togo et Côte d’Ivoire au Sud.

C’est une ex-colonie française qui s’appelait la Haute-Volta.

Il a été renommé Burkina-Faso par Thomas Sankara en  1984 ce qui signifie « Le pays des Hommes Intègres » et utilise les deux langues principales du pays que sont le Moré et le Dioula pour montrer l’union nationale.

Il a obtenu son indépendance en 1960 sans besoin de conflits armés.

Ce pays est hélas 185ème sur 193 dans le classement IDH (Indice de Développement humain), 40% de la population vivant sous le seuil de pauvreté.

L’espérance de vie est de 62 ans pour les femmes et de 58 pour les hommes.

Cette pauvreté est due principalement à son manque de ressources minières hormis l’or, que le pays commence à exploiter lui-même, ainsi que  le diamant et le nickel hélas trop peu exploités à ce jour.

Par ailleurs  il n’a pas de zones côtières , très peu de tourisme(surtout depuis 2015 avec l’arrivée du terrorisme) et une difficulté  à récolter l’impôt même si cela est entrain de s’améliorer.

Ses ressources principales reposent sur l’agriculture en particulier le coton dont l’exportation s’est multipliée par 4 en 10 ans.

Enfin les sculpteurs sur bronze sont  mondialement connus  pour leurs créations originales et si raffinées.

A tous ces handicaps se sont greffés depuis une dizaine d’années les gros problèmes d’insécurité et de terrorisme avec de nombreuses attaques meurtrières surtout dans les Régions Nord et Est du pays, conséquences entre autres de la déstabilisation du Mali et de la Lybie.

Cette situation a entrainé le déplacement de plus de  2 Millions de personnes, fuyant leurs villages, ainsi que la fermeture de nombreuses écoles, centres de santé, administrations, gendarmerie etc…

Certaines régions sont quasiment désertées et seulement 70% du territoire serait sous contrôle de l’état, le reste étant devenue une zone de non-droit aux mains des terroristes.

Il apparait cependant une lueur d’espoir puisque, dernièrement, dans la Région Nord  où nous travaillons certaines écoles et dispensaires viennent de rouvrir.

Ce pays appartient au Sahel et de ce fait est bien évidemment impacté de façon majeure par le changement climatique avec de plus en plus de zones arides et infertiles d’autant que le pays manque de barrages pour retenir l’eau qui tombe en abondance à la saison  humide et qui ruisselle donc vers les pays voisins!

Les femmes passent en moyenne  3h par  jour pour la corvée d’eau!!

L’essor du pays est par ailleurs entravé par une croissance démographique majeure et trop rapide (cf + loin) , l’insuffisance de bagage scolaire (taux d’illettrisme de 19% chez les jeunes et de  55% chez les adultes) avec seulement 31% des enfants qui rentrent au collège, 11% au secondaire et 4.8% de bacheliers.

Or l’enseignement est la clef de voute du développement de tout pays.

Situation  politique actuelle:

Le pays, après l’assassinat de Thomas Sankara(surnommé « le Che Africain ») en 1987,a  été dirigé par Blaise Campaoré jusqu’en 2014 soit pendant 27 ans.

Le pays est conduit depuis 3 ans par des militaires, suite à deux putschs successifs (le dernier en septembre  2022).

Leur chef est un jeune capitaine de 36 ans : Ibrahim TRAORE qui mène le pays d’une main ferme et dont le but initial était de régler le problème du terrorisme en  6 mois puis de passer  à des élections démocratiques.

Hélas ce but n’a pas été atteint dans le délai prévu et de ce fait sa présidence se poursuit et a même été prolongée récemment (juillet 2024) pour une durée de 4 ans.

Il semblerait que l’état d’insécurité s’améliore doucement ces derniers mois.

Le Burkina-Faso s’est détaché de la CEDEAO (l’équivalent de l’UE en Afrique de l’Ouest) pour créer avec le Mali et le Niger (trois pays qui  ont vécu des putschs et qui sont au cœur du Sahel) l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Ils mènent conjointement leur lutte contre le terrorisme, appuyés par des forces étrangères (russes en particulier).

Le Tchad et le Togo devraient rejoindre prochainement ce groupe.

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